Dossier digital       


Lors de la conception d'un nouveau réseau, tout modéliste se retrouve très vite confronté à un choix crucial, celui de son système d'exploitation. Ce choix s'avère souvent très difficile à faire, du fait justement de sa complexité. En effet, de nombreux paramètres sont à prendre en compte:

  • les compétences techniques de chacun
  • le soucis de pérénité dans le temps
  • le confort d'exploitation
  • le nombre de personnes devant pouvoir jouer simultanément
  • le degré d'automatisation
  • le réalisme d'exploitation (freinage, accélération ...)
  • la configuration du réseau
  • le prix de la solution globale (j'insiste sur le terme global !)
  • .....

Ce choix est d'autant plus important qu'une fois fait, il est difficile de faire marche arrière. Il a de nombreuses implications, notamment en terme de câblage. Mais c'est de la justesse de ce choix que dépend la satisfaction que vous tirerez de votre exploitation, ou à contrario des galères par lesquelles vous allez passer.

J'ai bien évidemment moi aussi été confronté à ce choix et je peux vous avouer que ça m'a couté quelques (c'est un euphémisme) nuits blanches. Le digital ne s'est pas de suite imposé à mon esprit et ça m'a pris du temps pour vaincre bon nombre de (fausses) idées reçues jusqu'à ce que je sois pleinement convaincu qu'il s'agisse vraiment de la solution de l'avenir, capable de (re)donner du plaisir de "jouer" au train.

Il existe de nombreuses solutions alternatives. J'en avais envisagée certaines:

  • BSR + CS4 de Locorevue
  • ACEMO des éditions de l'Ormet que j'ai même commencé à implémanter
  • Driwing Railway de Pégase Informatique
  • .....

Mais toutes ces solutions s'apparentent très vite à des usines à gaz dès lors que l'on a un réseau d'une certaine importance. C'est donc dans un moment de profond découragement que je me suis en dernier recours tourné vers la solution du digital. Et tout n'a pas été simple, il faut bien l'avouer. Le principal problème étant d'accèder à des sources d'informations digestes et utilisables. Je me suis très vite rendu compte qu'il ne fallait pas compter sur les revendeurs dont la grande majorité est d'un niveau de compétence (incompétence serait peut-être plus approprié) à faire peur. Côté importateur, ce n'est guère mieux puisqu'ils ne sont même pas capables de faire traduire la documentation en français des produits qu'ils sont censé distribuer (ce qui serait pourtant la moindre des choses).

Heureusement, il reste internet .... Et j'ai donc passé près de 6 mois à collecter des informations à droite et à gauche pour arriver à élaborer la solution qui me convienne. J'insiste sur le fait qu'il ne s'agit pas forcément de LA solution universelle et transposable à chacun, mais celle qui me semblait la meilleure par rapport à un cahier des charges très strict que j'avais établi. 

 C'est le fruit de mes longues recherches que je vous présente dans les pages qui suivent sous forme d'une sythèse pas trop indigeste je l'espère. Avec le souhait que tout comme moi, après la lecture de ces quelques pages, vous deveniez à votre tour un fervent convaincu que l'avenir de notre loisir passe par le digital, ce que certains se refusent encore à accepter aujourd'hui (en France tout au moins, car à l'étranger, le digital s'est imposé de façon naturelle depuis longtemps).  Comparer un système classique à un système digital revient à comparer un  33 tour vinyl à un CD. Les vieux 33 tours ont certe leur charme, mais ne peuvent rivaliser en terme de qualité et de simplicité de manipulation. Sur cette métaphore, je vous souhaite une bonne lecture.


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