L'aéromodélisme au secours du modélisme ferroviaire

 

Bien que plus simple que celui préconisé par le fabricant, le montage précédemment présenté ne me donnait pas entièrement satisfaction car malaisé à mettre en place dans des endroits difficiles d'accès. Je m'en suis ouvert à Jean Buchmann qui m'a expliqué qu'il utilisait depuis des années avec bonheur des bras palonniers issus de l'aéromodélisme pour actionner ses aiguillages. 

Ceux-ci nécessitent cependant le montage du moteur perpendiculairement à l'axe de la voie, ce qui dans mon cas n'était pas envisageable pour des raisons de place. 

L'idée m'a cependant séduit et je me suis empressé de me procurer le catalogue de Graupner, un célèbre fabricant de pièces pour l'aéromodélisme. J'y ai découvert de petits palonniers en croix perforés (réf. 3941.20) qui me semblaient particulièrement adaptés à mes besoins. 

Le résultat a de loin dépassé toute mes espérances. Une simple vis suffit à fixer le palonnier sous le plan de roulement. Il s'agit seulement de veiller que les bras du palonnier sont bien parallèles (respectivement perpendiculaires) à l'axe de la voie. Les trous pré perforés dans les bras sont exactement au même diamètre que le tube de laiton fournis avec les moteurs. Une goutte de colle suffit pour le maintenir en place. La tige de laiton est coupée en 2. Une partie est enfilée (et collée) dans le tube en laiton pour assurer le mouvement vertical. L'autre partie est réutilisée pour réaliser le lien entre le moteur et un des bras du palonnier.

Pour obtenir la force de pression nécessaire, il suffit de procéder à quelques essais. Dans mon cas, le tube vertical est positionné dans le 2ème trou et l'arbre de transmission dans le 3ème trou d'un des bras perpendiculaire. Pour le montage transversal du moteur, il suffit d'utiliser le bras opposé !

Mais trêve de long discours, je vous invite plutôt à étudier la photo ci-contre.

 

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Et encore un grand merci à Jean !