Les normes DCC sont constituées des standards S-9.1 et S-9.2
publiées en 1994 ainsi que de certaines recommandations pratiques
éditées en 1997. Vous pouvez consulter ces documents sur le site de
tttrains ou les réclamer directement auprès
du NMRA.
Le principal avantage à adopter un système bénéficiant du
label DCC réside dans la garantie qu'il sera compatible avec d'autres
systèmes bénéficiant du même label. Par exemple si vous êtes
amenés à remplacer votre unité de commande par celle d'une autre
marque, vous ne serez pas obligé de remplacer l'ensemble de vos
décodeurs. Inversement, vous n'êtes pas tenu d'acheter les décodeurs
de la même marque que votre centrale.
Envie de sonoriser vos
machines ? Pas de problème. Le décodeur Loksound de ESU est 100% compatible DCC,
mais ne fonctionnera pas avec votre installation Zimo (ou uniquement en
mode DCC !)
Un autre avantage résultant de la compétition que se
livre les différents fabricants sera le prix que vous allez payer.
Votre banquier vous en sera reconnaissant !
Les standards DCC ne
constituent pas un cadre restrictif. Ils définissent principalement la
façon de communiquer sur les rails avec les décodeurs. La manière
dont communiquent ensuite les différents composants d'un système entre
eux n'est pas réglementée, ce qui explique que bien que bénéficiant
du label DCC, les composants de systèmes issus de différents
fabricants ne soient pas forcément interchangeables entre eux..
De la même
manière, rien n'empêche un fabricant de déborder du cadre du standard
et de faire évoluer on système avec de nouvelles fonctionnalités, ce
que fait par exemple Digitrax avec son concept de transpondeur. Dès
lors que vous décidez de mettre en oeuvre ce type d'extensions, vous
redevenez plus ou moins prisonnier de votre système.