Comment ça marche ?

Pour bien comprendre comment fonctionne un système digital, il est fondamental de se rappeler que:

  • le courant appliqué à la voie est de type alternatif et non continu
  • la tension de courant au niveau de la voie est et reste constante (environ 18V pour un système DCC, 22V pour le système Märklin/Motorola) . La vitesse d'une locomotive n'est pas influencée par une variation de tension comme dans un système 2 rails continu
  • le sens de déplacement d'une locomotive ne dépend pas de la polarité appliquée à la voie
Le signal (et le courant) appliqué au niveau de la voie est de type alternatif carré. On pourrait faire l'analogie avec un signal carré issu d'une interface d'ordinateur:
        
Un tel signal se mesure cependant en milliampères et oscille entre 0 et 5V. Il est par conséquent parfaitement adapté au pilotage d'un circuit électronique, mais absolument insuffisant pour alimenter une locomotive. C'est le rôle du booster d'amplifier ce signal (voltage et ampérage) pour en faire le signal digital propre à l'alimentation de nos réseaux.
La tension appliquée dépend du booster utilisé, ainsi que de l'échelle pratiquée. Indépendamment de celle-ci, une impulsion courte représente un "1", et une impulsion longue un "0". Un groupe de huit impulsions représente un octet d'un paquet d'information.
Exemple d'un paquet d'instruction au format DCC
Comme on peut le constater, le signal destiné aux locomotives ne vient pas se superposer au courant traction (comme c'est le cas pour d'autres systèmes de conduite sélective), mais le signal et le courant traction ne font qu'un !

La façon dont sont constitués les paquets d'information constitue le protocole ou format de donnée.


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